015/ LA CLÔTURE DE LA RÉSIDENCE DES PINS (Été 2013)

Après avoir bien éradiqué roseaux, ronces et acanthes appuyant de tout leur poids sur la clôture de la Résidence des Pins, j'eus l'impression brutale de me retrouver au Zoo. J'étais comme un animal en cage à qui, quiconque passant dans la résidence ou sur le chemin pouvait me lancer généreusement quelques cacahuètes...

Tous les jardins voisins sont irrigués par le même petit tuyau. Me trouvant à l'extrèmité de la distribution, si quelqu'un arrose, je n'ai plus d'eau. Pour arroser les roundballs qui font un bon mètre trente de haut il faut des réservoirs d'eau à un niveau supérieur. J'ai donc installé sur le premier promontoir disponible mes réservoirs d'eau.

Malheureusement, la clôture de la Résidence des Pins, en retrait de leur terrain fait que mon installation empiète sur leur surface cadastrale. Ils ne vont pas tarder à me le faire savoir, et de manière fort peu courtoise ...

A l'angle Nord-Est du jardin j'ai prévu d'installer 3 réservoirs d'eau et l'empilement de planches de bois et de cartons n'est pas d'un esthétisme recherché. Je pense alors, toujours dans l'esprit d'utiliser les matériaux locaux à tresser des roseaux dans le grillage de séparation afin de récupérer un peu d'intimité et de dissimuler à la vue de mes voisins les amoncellements de matériaux peu esthétiques. On aperçoit mon premier essai de cribleuse pour trier la couche d'humus due à la pratique de la décharge sauvage.

On voit sur la gauche le premier essais dont je ne suis pas mécontent. Les roseaux qui tombent à foison lors de mes divers débroussaillages sont une source inépuisable de matériaux.

Il ya une grande surface à couvrir mais l'effet vaut le coup. D'ailleurs les compliments des passants ne tardent pas, au point de m'engaillardir et de programmer de tisser les roseaux en "canisse" tout le long du grillage dégagé.

Voici l'état de l'environnement de la clôture, lorsqu'elle n'est pas encore nettoyée par ma frénésie de réhabilitation ...